La Fédération de Recherche Île-de-France sur l’Environnement (FR-3020 FIRE) est une structure créée en 2007. Elle a pour double tutelle le CNRS et Sorbonne Université, avec des soutiens de l’UPEC et d’INRAE. Son but est de promouvoir l’interdisciplinarité dans le domaine des sciences de l’environnement en Île-de-France, mais pas exclusivement. La FIRE fédère des unités de recherche qui s’intéressent aux problématiques environnementales relatives aux surfaces et interfaces continentales, à des échelles pertinentes tenant compte de l’activité humaine et de la gestion de l’environnement. Les travaux reposent entre autres, sur les concepts de Zone Critique, de continuum Homme-Terre-Mer, d’Écologie Territoriale, et de trajectoire socio-écologique, et plus récemment de santé/environnement. Ainsi, la FIRE se focalise sur des problématiques qui relèvent d’emboîtements d’échelles : de la parcelle à l’exploitation, du paysage et des territoires bâtis à l’espace régional ou plurirégional des bassins versants, ou des têtes de bassins aux zones côtières, des aquifères aux eaux de surface. L’intérêt de la FIRE couvre ainsi un domaine très large de disciplines qui mobilise un nombre élevé d’équipes et d’unités de recherche aux compétences très diverses mais complémentaires dans cette approche multi-échelles, et interdisciplinaires. La FIRE a également comme but de réduire les clivages entre les pôles intrarégionaux (par exemple Paris Centre, Paris Saclay, Paris Est…) tout en élargissant ses problématiques, notamment en Sciences Humaines et Sociales. Non seulement la FIRE fédère des unités de recherche en suscitant de nouveaux projets et collaborations, mais elle crée de nouveaux outils partagés.
Jusqu’à présent, la FIRE a réussi à faire collaborer des unités de recherche qui n’avaient pas l’habitude de travailler ensemble en Sciences de la nature, puis en Sciences Humaines et Sociales. Aujourd’hui, elle cherche à favoriser ce dialogue, en l’étendant aux problématiques de la santé globale (des socio-écosystèmes), notamment auprès des jeunes chercheurs et enseignants-chercheurs, et à s’affranchir des frontières entre les disciplines.
Ainsi, au cours de l’évolution de la FIRE, les unités affiliées ont été à l’interface de plusieurs Labex ou dispositifs collectifs parmi lesquels L-IPSL (climat et impacts climatiques), BASC (Biodiversité, Agroécosystèmes, Société, Climat), Voltaire (VOLatils – Terre, Atmosphère et Interactions - Ressources et Environnement), Matisse (MATériaux Interfaces Surfaces Environnement), OSU Ecce Terra, Futurs-Urbains (Environnement, Mobilité, Aménagement urbain) ce qui a participé au décloisonnement des recherches. La FIRE ambitionne d’accroître ce décloisonnement en offrant toujours plus d’espace de discussion et de créativité, de propositions.